Une histoire qui trotte dans la tête depuis des mois. Des dessins griffonnés sur un coin de table. Et puis, un jour, l’envie de voir tout ça prendre vie. L’impression en autoédition, c’est ça : un rêve d’auteur qui se transforme en livre. Seulement voilà, le parcours n’est pas simple pour autant. Il y a des choix à faire et des coûts à anticiper. Le tout est de savoir où poser les pieds.
Les paramètres techniques de l’impression en autoédition
Pour les auteurs, l’impression en autoédition commence par un choix technique. Numérique ou offset ? La réponse dépend du projet, du public, et surtout… du portefeuille. L’impression numérique est parfaite pour les tirages courts, entre un et quatre cents exemplaires. Elle donne même la possibilité de faire des ajustements jusqu’au dernier moment. Beaucoup d’auteurs l’utilisent pour tester leur album jeunesse auprès des premiers lecteurs.
À l’inverse, l’offset devient intéressant au-delà de quatre cents exemplaires. La qualité d’impression reste constante sur l’ensemble du tirage, et le prix à l’unité diminue sensiblement en fonction du nombre d’ouvrages commandés. Cependant, cette technique ne permet aucune modification une fois les plaques gravées. C’est pourquoi certains spécialistes de l’impression en autoédition, comme Pumbo, font vérifier les fichiers par un expert avant tout lancement de production.
Le type de papier est un autre choix à faire. Il influence autant l’expérience de lecture que la durabilité du livre. Pour les albums jeunesse avec des illustrations, le papier satiné fait ressortir les couleurs. Les romans avec beaucoup de texte gagnent en confort de lecture avec un papier ivoire, plus doux pour les yeux.
La mise en page de l’impression pour captiver les enfants
La mise en page d’un album jeunesse doit épouser le rythme de l’histoire, et guider le regard de l’enfant. Mais elle doit aussi être pensée pour l’impression en autoédition. Par exemple, des marges larges évitent que le texte ne disparaisse dans la pliure. Des polices rondes et lisibles aident à la lecture. Un papier épais de 170 g/m² résiste mieux aux manipulations des tout-petits.
Les couleurs saturées des illustrations attirent l’œil, mais attention au résultat à l’impression. Ce vert pomme si joyeux à l’écran peut virer au kaki une fois sur papier. Un profil colorimétrique, comme le FOGRA39 pour le papier couché, aide alors à avoir un rendu fidèle. Les finitions apportent la touche finale. Une couverture pelliculée brillante attire davantage l’œil des plus jeunes qu’une version mate. Les coins arrondis évitent d’être coupants. Certains imprimeurs proposent même la création gratuite de la couverture.
La logistique, le chaînon oublié de l’impression en autoédition
L’imprimeur vient de livrer les cartons. C’est à ce moment que beaucoup d’auteurs réalisent que le plus dur commence. Car, entre ces livres empilés et les mains des enfants, il y a tout un chemin. La question du stockage se pose très vite. Où entreposer les 700 exemplaires qui arrivent demain ? Certains auteurs se tournent vers l’impression en autoédition à la demande, plus chère à l’unité, mais sans stock. D’autres négocient un coin dans le garage de belle-maman.
Ensuite vient la distribution. Obtenir un ISBN est facile, mais convaincre les libraires, beaucoup moins. Toutefois, certaines plateformes d’impression en autoédition mettent à disposition leur site pour faire connaître son livre. Les réseaux sociaux sont aussi une formidable vitrine pour mettre en avant son travail.